Jeanne, Paris 9ème 1/3
Jeanne, Paris 9ème 2/3
Jeanne, Paris 9ème 3/3
Ta pièce favorite en ce moment ?
Ma bague Myrtille Beck, cadeau du père de mon futur enfant.
Ce qui manque à ta garde-robe ?
Un jean Levi’s 501 vintage.
Ton style ?
Je dirai : décontracté (je passe ma vie sur mon vélo). Plutôt grunge que classique, vintage avant tout. J'aime alterner : tantôt une robe à fleurs, tantôt un jean troué, tantôt des talons de quinze centimètres. Surtout, j'évite les tons oranges et verts pomme, plus généralement les couleurs vives, les pièces qu'on trouve à tous les coins de rue et celles qui te rangent illico dans une catégorie. Ma règle d'or : ne rien acheter au prix fort, chiner tout ce que je peux, quitte à retailler et rapiécer.
La pièce déco-mode dont tu rêves ?
Un home-cinéma avec les intégrales des plus grands : Hitchcock , Kubrick, Preminger, Linch, Kusturica, etc.
Ce que tu ne porteras jamais ?
Des talons hauts à la plage. Pire : des tongs ( autrement dits "strings de pieds" ) à la ville.
Ton obsession ?
Dénicher ce fameux jean Levi’s 501 vintage.
Ton pire souvenir modesque ?
Vrai garçon manqué jusqu'à l'âge de 15 ans, j'ai rêvé toute mon enfance d'un survêt' Adidas, si bien qu'à 25 ans, j'ai franchi le cap. Résultat : pendant une semaine, je l'ai porté sans discontinuer.
Ton dernier achat ?
Un carré en soie de la marque Milleneufcentquatrevingtquatre, qui se trouve être l’année non seulement du roman de George Orwell, mais celle de ma naissance. C'est la troisième fois que je succombe à ces foulards, vraies œuvres d'art, et certainement pas la dernière. Une vraie addiction. Je suis à deux doigts de les accrocher au mur.
La pièce dont tu ne te sépareras jamais ?
La fly jacket des vingt ans de ma mère, véritable star de sa génération.
Tes 5 produits beauté fétiches ?
Un mascara (le seul maquillage que je porte au quotidien) et une crème de jour Weleda. Le reste, je m'en passe sauf quand j'en ai sous la main. Alors je suis comme la petite fille qui se met du rouge à lèvres en cachette.
Tu ne peux pas te passer de ?
…Ma mère – encore elle – dont je porte le prénom et qui nous a transmis, à mes sœurs et à moi, le goût de la chine. Sans elle, Sixsoeurs n'aurait jamais vu le jour, tout comme mes quarante-six sacs Sixsoeurs Atelier, dont je ne me séparerais pour rien au monde.