JACADI A DIT…

DITES-NOUS TOUT SUR VOUS ! 

Charles et Hélène, mariés depuis 12 ans, et parents d’Amalia 9 ans, Athénaïs 7 ans et Pierre 3 ans (le petit chouchou à qui tout le monde passe tout !). Nous avons emménagé récemment dans le 9ème arrondissement, où nous avons eu la chance de rénover entièrement un appartement pour en faire un lieu à la fois convivial, et intimiste. En fins gourmets, nous découvrons avec bonheur ce quartier truffé de bons restos. Après 10 ans dans la publicité et la communication, j’ai décidé de créer Les Ouvreuses, la première billetterie qui déniche et organise des activités familiales inspirantes. En m’interrogeant sur ce qui était important pour moi au quotidien, et en échangeant avec d’autres parents, j’ai constaté que le besoin de passer des moments de qualité en famille était essentiel. Mais que les barrières pratiques en limitaient la fréquence. L’idée des Ouvreuses était née. 

VOS MEILLEURS SOUVENIRS D’ENFANCE ?

J’ai la chance d’avoir plein de bons souvenirs d’enfance! J’adorais notamment retrouver mes cousines pour jouer « à l’Auberge de l’Ange Gardien ». Nous avions ainsi rebaptisé une petite maison à l’abandon chez ma grand-mère, à une époque où nous découvrions avec bonheur le roman de la Comtesse de Ségur. Chaque été, c’était le même rituel : ménage pendant 24h, hurlements devant la taille des araignées, semblant d’aménagement intérieur (!). Une fois que tout était prêt, Sophie, madame Fischini et madame de Fleurville, (héroïnes de la saga de la Comtesse de Ségur ) se pressaient dans cette auberge au personnel accueillant ! On y jouait des heures et des heures. Les parents ne nous voyaient pas et n’entendaient quasiment pas parler de nous. Et je crois que ça les arrangeait bien !
C’est fou comme l’imagination des enfants est sans limite. Je suis toujours émerveillée de voir combien des œuvres même un brin désuètes comme celles de la Comtesse de Ségur, peuvent inspirer les plus jeunes.

QUE VOULEZ-VOUS TRANSMETTRE A VOS ENFANTS POUR DEMAIN ?

L’attention portée aux autres est essentielle. C’est elle qui nous fait avancer, progresser. C’est notre raison d’être, et on a trop vite fait de l’oublier, surtout quand on court tout le temps. Et pour cela, dans une vie parisienne qui va à 200 à l’heure, il faut apprendre à prendre le temps.  Le temps de se connecter en vérité aux autres, le temps d’observer et de s’émerveiller. Quand on est enfant, cette capacité d’émerveillement est naturelle. Il faut savoir la cultiver en grandissant. Savoir faire une pause, admirer des choses aussi simples que la beauté d’un papillon jaune citron qui annonce l’été.